Les blocages initiaux que le site de KOUAOUA a subis pouvaient trouver une forme de légitimité dans la quête d’une meilleure prise en compte des problématiques environnementales ou d’une refonte des relations entre la SLN, les coutumiers et la jeunesse, avec notamment une meilleure communication.
Ces dernières semaines, tous les acteurs concernés se sont impliqués, et ont décidé d’œuvrer activement pour sortir de la crise :
- L’Etat, au premier rang dans ce conflit, a su mener la médiation pour renouer les liens et sortir de la crise ;
- La SLN n’a jamais rompu les fils du dialogue avec les acteurs et la population ;
- La province Nord, à son niveau, a retiré les autorisations des ouvertures de mines qui avaient été précédemment accordées à la SLN sur Mont-Calm, Chêne-Gomme et Newco (Arrêté de la province Nord n°2018-481/ PN du 29.08.2019).
Sur ces bases, la reprise de l’activité amorcée le 12 novembre dernier, aurait dû se faire normalement.
Avec les exactions commises dans la nuit du 21 au 22 novembre, nous sommes définitivement passés à un autre stade : celui de la criminalité d’un gang qui a décidé de faire régner la terreur.
Il est essentiel de rappeler que nous sommes, en Nouvelle-Calédonie, dans un état de droit, et qu’à ce titre, nous jugeons inacceptable qu’un groupe d’individus décide d’imposer sa loi, au détriment de centaines de familles, d’une commune toute entière, d’entreprises essentielles à l’économie du pays, et de milliers de Calédoniens.
Aussi, nous apportons avant tout, notre soutien à l’ensemble des salariés de la SLN, à la direction, à ses sous-traitants et aux habitants du village de KOUAOUA.
Nous demandons que les procédures d’enquête soient menées le plus rapidement et le plus efficacement possible, avec tous les moyens nécessaires pour que les auteurs de ces actes soient identifiés, arrêtés, jugés et emprisonnés.